Parmi les 12 000 espèces de fourmis recensées à ce jour, certaines intéressent tout particulièrement les chercheurs. Ces fourmis dites « envahissantes » battent tous les records mais surtout elles représentent un grand danger pour les écosystèmes et pour l’Homme. Chaque semaine un épisode de bande dessinée vous propose de partir à la découverte de ces petites bêtes fascinantes et dangereuses.
Les densités de fourmillières varient de 2,2 par hectare à 2,9 par hectare au dessus de 900 m d'altitude et ne sont que de l'ordre de 0,16 par hectare en plaine et collines ; vous en verrez donc facilement aux Bagenelles et au Donon mais difficilement à Sélestat !
photos source WSL
On a estimé que dans une chênaie, lors d’une prolifération de la tordeuse du chêne (Tortrix viridana), durant le développement des chenilles, une colonie moyenne de fourmis avait capturé entre 1 et 2 millions de chenilles, ce qui diminua nettement la défoliation aux alentours de la fourmilière. De nombreux autres exemples sont également connus en Allemagne, dans des plantations de pins, où des oasis de verdure subsistaient autour des fourmilières, alors que chenilles de lépidoptères et larves de tenthrèdes avaient ravagé les parcelles environnantes. Une étude finlandaise a montré que des bouleaux isolés expérimentalement des fourmis présentaient plus du double de larves de ravageurs que ceux auxquels les fourmis avaient libre accès
Une étude récente de 2017 a également mis en évidence qu'il y avait beaucoup moins de tiques à proximité d'une fourmillière, prédation ou répulsion chimique ? L'enquête est en cours pour discerner exactement cette relation.
Des fourmillières essentielles et à respecter
Les fourmis résistantes aux maladies
Des fourmis qui n'aiment pas les tiques ?
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